En 2023, la manifestation du Comité du 9 mai, rassemblement néofasciste, avait regroupé 300 militants d’extrême droite et provoqué un tollé. Cette année, la préfecture de police annonce à StreetPress qu'elle va probablement demander l’interdiction.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, Thomas est violemment agressé par cinq hommes à la sortie d’un local associatif à Mâcon. Les agresseurs seraient les membres du groupuscule d’extrême droite Active Club France et lui ont causé 15 jours d’ITT.

Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.

Des militants et des partis politiques d’extrême droite utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images angoissantes ou haineuses. Leurs soutiens numériques louent le réalisme de ces images montées de toutes pièces.

Lancé en 2007, ce Wikipédia des fafs a connu une expansion rapide jusqu’au début des années 2010, avant de s’embourber dans les querelles internes de l’extrême droite radicale française.

D’Alain Soral aux membres du Gud, en passant par des négationnistes ou néonazis, l’avocat Pierre-Marie Bonneau va dans toute la France défendre ses camarades d’extrême droite. Il dirige également une liste nationaliste aux élections européennes.

Depuis fin 2023, Aubert Michon du Marais est engagé auprès de SOS Chrétiens d’Orient pour aider les Gazaouis qui fuient les bombardements israéliens. Une repentance pour cet ancien membre de plusieurs groupes d’extrême droite raciste et antisémite ?

Le 2 février 2024, après une soirée à Lyon, trois amis sont victimes d’une agression raciste extrêmement violente. Six identitaires les tabassent, et l’un d’eux leur inflige une vingtaine de coups de couteau. Deux victimes témoignent à StreetPress.

Le sénateur Reconquête Stéphane Ravier a remis une médaille « pour acte de courage » à une militante du groupuscule fémonationaliste Némésis. StreetPress s’est renseigné : la breloque ne vaut pas grand-chose et montre sa proximité avec les radicaux.

Astoria Sécurité, entreprise d’Axel Loustau, militant néofasciste et ami de Marine Le Pen bénéficie de juteux contrats avec la RATP et la Cité des sciences, encaissant plus de 25 millions d’euros d’argent public.